Le contrôle technique est une étape obligatoire pour tous les véhicules de plus de 4 ans en circulation. Parmi les différentes raisons pouvant mener à un refus du contrôle technique, l’une des principales est liée à la pollution émise par votre véhicule.
Dans cet article, nous vous aidons à comprendre pourquoi cela peut se produire et quelles mesures peuvent être prises pour remédier au problème si votre véhicule a été refusé lors de son dernier contrôle technique.
Les causes d’un contrôle technique refusé pour pollution
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles un véhicule pourrait ne pas réussir le contrôle technique en raison de la pollution qu’il émet. Les niveaux de gaz polluants tels que le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d’azote (NOx) et les hydrocarbures non méthaniques (HCNM) sont vérifiés lors du contrôle technique. Voici quelques-uns des facteurs qui pourraient contribuer à des niveaux de pollution excessifs :
- Mauvaise combustion du carburant dans le moteur
- Problèmes avec le filtre à particules diesel (FAP)
- Catalyseur défectueux ou âgé
- Sonde Lambda endommagée ou usée.
- Pollution excessive due à l’huile moteur ou au liquide de refroidissement.
Puis-je rouler avec système antipollution défaillant ?
Il est techniquement possible de continuer à conduire lorsque le voyant du système antipollution s’illumine sur votre tableau de bord, surtout si ce dernier s’active de manière intermittente. Cela peut indiquer une anomalie temporaire ou mineure qui ne compromet pas immédiatement la fonctionnalité du véhicule. Toutefois, il est fortement déconseillé d’ignorer cet avertissement. Le système antipollution est essentiel pour réduire les émissions nocives de votre voiture.
Lorsque le voyant s’allume, cela signifie que votre véhicule émet des polluants au-delà des limites normales, ce qui peut entraîner des dommages à long terme non seulement à votre moteur, mais aussi à l’environnement. De plus, rouler dans cet état pourrait vous exposer à des sanctions lors d’un contrôle routier, sans mentionner le risque de voir votre voiture échouer lors du contrôle technique. Il est donc prudent de consulter un mécanicien qualifié dès que possible pour diagnostiquer et réparer la défaillance.
Comment savoir si le moteur est encrassé ?
Un moteur encrassé peut affecter significativement les performances de votre véhicule, et il est important de reconnaître les signes avant-coureurs pour éviter des dommages plus graves. Premièrement, une consommation de carburant anormalement élevée peut indiquer que le moteur travaille plus que nécessaire en raison d’une accumulation de résidus. Deuxièmement, si vous constatez une réduction notable de la puissance ou des performances de votre voiture, cela peut être le symptôme d’un moteur qui n’opère pas à son plein potentiel. Troisièmement, l’émission de fumées noires est un signe évident de combustion incomplète, souvent due à un encrassement des injecteurs ou d’autres composants du système de carburant.
Enfin, des difficultés au démarrage peuvent également être le résultat d’un moteur encrassé, car les dépôts peuvent perturber l’allumage et le fonctionnement régulier du moteur. Face à ces symptômes, il est conseillé de faire examiner votre véhicule par un professionnel pour un diagnostic précis et un nettoyage adéquat
Actions à entreprendre pour corriger les problèmes de pollution
Si votre véhicule a été refusé lors du contrôle technique en raison d’un problème de pollution, il ne faut pas désespérer. Il existe plusieurs solutions pour rectifier ces problèmes et ainsi pouvoir repasser le contrôle technique avec succès :
Vérifiez et changez l’huile moteur si nécessaire
L’huile moteur joue un rôle essentiel dans la lubrification et le bon fonctionnement du moteur. Une huile de mauvaise qualité ou usée peut entraîner une combustion imparfaite dans le moteur et provoquer une pollution excessive.
Pensez à vérifier régulièrement le niveau d’huile et son état général. Si elle est trop difficile à lire ou trop noire, n’hésitez pas à la changer.
Contrôlez et remplacez le liquide de refroidissement si besoin
Le liquide de refroidissement permet de maintenir la température du moteur et éviter surchauffe. Un liquide de refroidissement usé ou contaminé peut engendrer des problèmes de combustion et augmenter les émissions de gaz polluants.
Veillez à vérifier régulièrement le niveau du liquide de refroidissement et procédez au remplacement si vous observez une couleur anormale ou une consistance visqueuse.
Faites remplacer le filtre à particules diesel (FAP) ou le catalyseur
Le filtre à particules diesel (FAP) et le catalyseur sont deux éléments essentiels pour réduire les émissions polluantes. Le FAP retient et détruit les particules fines issues de la combustion, tandis que le catalyseur transforme les gaz nocifs en composés moins dangereux. Un dysfonctionnement de ces éléments peut entraîner un niveau de pollution trop élevé.
Faites vérifier leur état par un professionnel et envisagez de les remplacer si nécessaire.
Réparez ou remplacez la sonde Lambda
La sonde Lambda est responsable de l’analyse des gaz d’échappement afin d’ajuster le mélange air-carburant dans le moteur. Une sonde Lambda défectueuse peut provoquer une combustion imparfaite et augmenter la pollution. La faire contrôler et remplacer si besoin permettra de réduire les émissions polluantes de votre véhicule.
Les gestes préventifs pour éviter un contrôle technique refusé pour pollution
Afin d’éviter les mauvaises surprises lors du passage au contrôle technique, il est crucial de prendre certaines mesures préventives :
- Effectuez un entretien régulier de votre véhicule, en respectant les recommandations du constructeur.
- Vérifiez fréquemment les niveaux d’huile moteur et de liquide de refroidissement ainsi que leur état.
- Utilisez des carburants et des huiles de qualité, adaptés à votre moteur.
- Roulez à une vitesse modérée et adoptez une conduite souple pour éviter la surconsommation et limiter les émissions polluantes.